Mauvais traitements infligés aux patients ou clients
Mauvais traitements infligés aux patients ou clients
Tout mauvais traitement infligé à un patient ou client est immoral et illégal. Cela comprend
notamment les types de mauvais traitements suivants :
L’OTRO s’est engagé envers la prévention de tous les types de mauvais traitements pouvant se produire dans les relations thérapeutiques entre le thérapeute respiratoire et son patient ou client.
Un thérapeute respiratoire est appelé à effectuer une ponction de gazométrie de sang artériel d’un patient ou client au service des urgences. Le patient ou client fait preuve de violence verbale envers le thérapeute respiratoire et refuse de garder les bras immobiles. Le thérapeute respiratoire immobilise le patient ou client en lui fixant les bras sur les côtés du lit. Est-ce que cela peut être considéré comme un mauvais traitement
physique et quelles étaient les autres possibilités?
Le dilemme moral est qu’il faut respecter le libre arbitre du patient ou client, ce qui entre en conflit avec le fait que le thérapeute respiratoire doit faire le bien et éviter de causer du tort.
La plupart des hôpitaux se sont dotés de politiques organisationnelles sur les dispositifs de retenue des patients ou clients. Il faut tenir compte de ces politiques lors du choix d’un plan d’action. En général, les professionnels de la santé ne peuvent utiliser de dispositif de retenue sans le consentement du patient ou client, sauf en cas d’urgence lorsqu’il y a une menace grave de tort, soit au patient ou client lui-même ou à autrui, et qu’aucune autre mesure n’a fonctionné. Un des risques de retenue du patient ou client est le fait que cela pourrait être considéré comme un mauvais traitement d’ordre physique, car le patient ou client n’a pas donné son consentement à l’intervention ni à la retenue.
Pour obtenir de plus amples renseignements, voyez les lignes directrices de pratique professionnelle de l’OTRO Prévention des abus infligés aux patients/clients crto.on.ca/pdf/fr/PPG/abuse_fr.pdf.