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Agents à diffusion hématogène et autres
agents infectieux

Agents à diffusion hématogène et autres
agents infectieux

Les thérapeutes respiratoires ont l’obligation morale de protéger le public de la transmission potentielle de pathogènes à diffusion hématogène et d’autres maladies infectieuses. L’Ordre encourage tous les membres à prendre toutes les précautions possibles pour empêcher la transmission des infections, à leurs patients et à d’autres personnes. Voici la position de l’Ordre :
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Les membres doivent être vigilants et se conformer de manière rigoureuse aux pratiques de routine et aux précautions supplémentaires. De plus, ils doivent porter l’équipement de protection individuelle (EPI) au besoin.³,⁴,⁵
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On conseille aux membres offrant des soins directs aux patients de maintenir leur dossier d’immunisation à jour (hépatite, grippe⁶, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, varicelle).
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Les thérapeutes respiratoires ont l’obligation morale de connaître leur état sérologique en ce qui a trait aux agents pathogènes à diffusion hématogène comme le VIH et l’hépatite, mais ils n’ont pas l’obligation de le révéler à leurs patients⁷.
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Les thérapeutes respiratoires ont l’obligation morale de connaître leur état sérologique en ce qui a trait aux agents infectieux comme la tuberculose et la varicelle, mais ils n’ont pas l’obligation de le révéler à leurs patients.
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Les membres atteints d’un agent pathogène infectieux doivent demander de l’aide afin d’évaluer les risques de transmission de ce type d’agent à d’autres personnes. L’Ordre peut fournir des conseils sur l’exercice professionnel et des liens menant à des ressources (par exemple, aux programmes et services sur les maladies infectieuses de Santé publique Ontario), afin d’aider les membres à prendre des décisions sûres et morales concernant l’exercice de leur profession.
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Les membres atteints d’un agent pathogène infectieux (tout particulièrement s’ils exécutent des interventions à haut risque susceptibles de contact⁸) doivent prendre toutes les précautions nécessaires, notamment modifier leurs façons de faire au besoin pour éviter la transmission.

No 3 voir le document Best Practices for Infection Prevention and Control Programs in Ontario, In All Health Care Settings, 3e édition (CCPMI, 2012) bp-ipac-hc-settings.pdf (publichealthontario.ca)

No 4 comme no 3

No 5 Voir les lignes directrices sur les pratiques cliniques exemplaires sur la lutte contre les infections (2016) Layout 1 (crto.on.ca)

No 6 Gouvernement du Canada. (2016) Immunization of workers: Canadian Immunization Guide – Canada.ca

No 7 Pour obtenir le protocole de surveillance des maladies à diffusion hématogène destiné aux hôpitaux de l’Ontario (2018) Protocole lié aux maladies à diffusion hématogène (novembre 2018).pdf (oha.com)

No 8 Clinical Infectious Diseases, volume 41, numéro 1, 1er juillet 2005, page 136 https://doi.org/10.1086/431928

Un thérapeute respiratoire ayant reçu un diagnostic de VIH est-il tenu de révéler ce diagnostic à ses patients?

Le thérapeute respiratoire n’est pas légalement tenu de révéler son état sérologique à ses patients au moment d’obtenir un consentement éclairé pour une intervention, car les travailleurs de la santé ont droit à la confidentialité et à la protection de leurs renseignements médicaux personnels. Toutefois, d’un point de vue moral et professionnel, il faut déployer tous les efforts nécessaires pour protéger le patient d’un risque de préjudice, ce qui peut comprendre la modification de l’exercice de la profession. Les politiques en matière de divulgation peuvent varier d’un établissement à un autre.

Si, à un moment donné pendant le traitement, un patient est exposé au sang ou à un liquide corporel d’un thérapeute respiratoire, il faut effectuer un suivi conformément au processus de l’établissement et le patient doit être informé de la nature de l’exposition. Il faut aussi effectuer des tests après l’exposition et assurer le traitement, bien qu’on prendra tous les efforts nécessaires pour protéger l’identité du thérapeute respiratoire.

NOTES DE BAS DE PAGE

3. Voir Best Practices for Infection Prevention and Control Programs in Ontario In All Health Care Settings 3e édition (CCPMI, 2012) bp-ipac-hc-settings.pdf (publichealthontario.ca)

4. Pour consulter le document sur les produits de connaissance du Comité consultatif provincial des maladies infectieuses (CCPMI) de Santé publique Ontario (2012) cliquez ici

5. Pour voir les Lignes directrices sur les pratiques cliniques exemplaires Prévention et lutte contre les infections de l’OTRO (2011) cliquez ici (crto.on.ca)

6. La vaccination annuelle contre la grippe devrait être une condition à l’emploi continu ou à la nomination auprès d’une organisation de soins de santé (PIDAC, 2012, p.32)

7. Pour obtenir le protocole de surveillance des maladies à diffusion hématogène destiné aux hôpitaux de l’Ontario : cliquez ici

8. Pour consulter les catégories d’interventions susceptibles de contact, voir le document : Society for Healthcare Epidemiology of America (SHEA) Guideline for Management of Healthcare Workers Who Are Infected with Hepatitis B Virus, Hepatitis C Virus, and/or Human Immunodeficiency Virus (2010)cliquez ici